Les fonctions de communication numérique (émission, transport, réception) réalisent les échanges d’informations entre les ensembles matériels et logiciels, leurs éléments constitutifs, via des réseaux de communication numérique, des liaisons point à point, des bus informatiques.
Elles s'appuient sur des fonctions de communication non numériques (émission, transmission, réception de signaux électromagnétiques ou optiques), et, selon les cas, sur des fonctions d'entrée/sortie d'informations, de traitement de texte (préparation des messages textuels...), de stockage, lecture/écriture d'informations (transfert de fichiers, gestion des boîtes aux lettres, des annuaires, des annuaires...).
La nature des fonctions de communication dépend essentiellement des protocoles mis en œuvre (nature, format des informations à échanger...). Les protocoles des réseaux publics de télécommunications numériques sont définis par des autorités de régulation, ou de fait. Les autres protocoles de communication relèvent des choix d’architecture. Les informations numériques sont structurées par trames, paquets, messages, fichiers..., selon les protocoles choisis.
Les choix traités ci-après portent sur les aspects non régis par des protocoles déjà définis.
Pour l’indication des coordonnées du ou des destinataires, des annuaires, des répertoires ou des fichiers équivalents sont utilisables. Des groupes de destinataires sont susceptibles d'être constitués.
Les émissions sont à diffusion (broadcast - les mêmes informations sont transmises à tous les équipements terminaux du réseau), vers un sous-ensemble des équipements terminaux (multicast) ou un seul équipement (unicast - point à point).
Des fonctions préalables à l'émission proprement dite sont susceptibles d’être choisies :
– constitution du message à émettre : traitement de texte, stockage temporaire d'un message, permettant par exemple de rassembler toutes les données à transmettre, de contrôler le contenu, d'émettre le message après un certain délai... ;
– chiffrement, compression, formatage des données à émettre, préparation des contrôles d’intégrité ;
– signature numérique du message ;
– enregistrement des informations émises.
Les fonctions de signature numérique d’un document permettent en général d’authentifier son auteur, de garantir la non-répudiation, ainsi que l’intégrité du document à partir de sa signature.
Réception des informations
Des fonctions de déchiffrement, de décompression, de contrôle d’intégrité sont à implanter s'il y a lieu.
Les informations reçues par l’équipement destinataire sont diffusées immédiatement (par exemple sur un haut-parleur, un écran), via des fonctions de sortie d'informations, ou sont enregistrées sur un support numérique du destinataire, ou sur un support intermédiaire, de type « boîte aux lettres », accessible par l’émetteur et par le destinataire, ou sont traitées par une fonction arithmétique et logique de l’équipement terminal.
L’émetteur a parfois besoin d’être certain que les informations émises ont été reçues par le destinataire, voire de pouvoir le prouver juridiquement. Des accusés de réception sont alors à prévoir.
Des fonctions de sécurité, de filtrage des données reçues (anti-spam, anti-phishing, adblockers, blocage des fenêtres surgissantes...) sont susceptibles d’être mises en place. Les messages indésirables sont parfois malveillants. Des choix sont à faire sur les méthodes à mettre en œuvre pour les traiter, les modalités d'intervention de l'utilisateur.
Des fonctions numériques, destinées en particulier aux centres d'appels, permettent de gérer efficacement les appels téléphoniques reçus en nombre (files d'attentes, statistiques...).
L'exploitation des réseaux de communication est traitée avec l'exploitation des SI (cf. ci-après). Leur pilotage présente des aspects spécifiques. Il inclut la surveillance des réseaux, l'optimisation de leur fonctionnement, l'affectation des fréquences, la synchronisation des horloges.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire