Le dispositif de veille technologique, de gestion des connaissances, est pour l’essentiel le même que pour les autres domaines d’activité de l’entreprise. Certains processus présentent des caractéristiques spécifiques au numérique.
1) De nouvelles technologies numériques sont proposées en permanence sur le marché. Des processus sont à définir pour les connaître, et pour évaluer s’il y a lieu leur intérêt pour l’entreprise.
L’évaluation peut nécessiter la réalisation de tests, des visites d’autres entreprises…
Les technologies intéressantes donnent lieu à la réalisation d’études économiques.
2) Dans les grandes entreprises, il est très souhaitable de structurer et de mutualiser les informations internes disponibles, par exemple sur les problèmes techniques rencontrés, les solutions efficaces pour les traiter, l’analyse des activités numériques réalisées bilans de projet…).
3) Certains produits et services sont déjà utilisés, certains fournisseurs ont déjà été choisis par l’entreprise. Dans les grandes organisations, la systématisation des retours d’expérience contribue à renforcer et à objectiver cette connaissance. Il est intéressant de mettre en place un suivi interne par fournisseur des produits et services utilisés.
D’autres produits et services, d’autres fournisseurs ne sont pas connus de l’entreprise. La connaissance des produits et services doit dans certains cas être très approfondie, théorique et pratique. Des choix sont à faire sur les modalités les plus adaptées d’acquisition des connaissances nécessaires : étude de la documentation des fournisseurs, des normes, des solutions mises en œuvre par des entreprises ayant les mêmes besoins, séminaires, formations, visites de clients installés, des laboratoires, des centres de R&D, des usines des fournisseurs, essais (benchmarks), intervention d’experts ayant l’expérience des produits et services envisagés, participation à des associations professionnelles, partenariats avec des start-up. A exploiter également : journaux professionnels, sites web, services fournis par des entreprises spécialisées, contacts avec les fournisseurs, salons professionnels.
Des études techniques, des expérimentations sont parfois à réaliser, afin de déterminer si certaines nouvelles technologies, certains nouveaux produits et services, permettent de mieux répondre aux besoins de l’entreprise.
4) Il est utile d’identifier les compétences techniques disponibles, internes et externes, les experts consultables dans différents domaines. Certains choix de produits, de services nécessitent de vérifier si l’entreprise pourra disposer des compétences nécessaires, internes ou externes, pour réaliser dans de bonnes conditions les travaux ultérieurs. Des contacts préalables sont parfois à prendre avec des fournisseurs de services.
Pour la mise en place initiale de modèles nouveaux d’architecture, par exemple, il est intéressant de faire intervenir des architectes ayant une expérience réussie de leur implantation.
5) Si c’est possible, il est toujours utile de disposer d’informations sur les solutions mises en place par des entreprises ayant des besoins comparables, ou ayant fait des choix techniques comparables à ceux envisagés : succès, échec de la mise en place, raison des résultats obtenus, leçons à en tirer (benchmarking externe).
6) Des échanges d’expérience sont parfois possibles au sein de réseaux d’entreprises. Des actions d’étude et de recherche sur ce sujet sont effectuées par certaines entreprises, des associations professionnelles.
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